Le milieu anthroposophique : une animalisation de la vie de la pensée !
par Grégoire Perra
Conférence tenue en avril 2010 au Siège de la Société Anthroposophique
2, rue de la Grande Chaumière
75006 Paris
Ou pourquoi j’ai démissionné
Dans le présent article, mon objectif est triple. D’une part, poursuivant les recherches entamées dans mes précédents travaux sur la nature humaine de la pensée, chercher à comprendre son envers, c’est-à-dire la forme de pensée qui n’accède pas à sa pleine humanité et sombre de ce fait dans l’« animalité ». D’autre part, comprendre pourquoi l’Anthroposophie s’est, à mon sens, perdue en un siècle. En effet, ma thèse est que soumise à un puissant « processus d’animalisation de la pensée » sécrété par le « milieu anthroposophique », la substance spirituelle originelle de l’Anthroposophie s’est figée dans des représentations et des types de comportements d’un groupe d’êtres humains vivant de plus en plus à l’écart des autres…
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