Les risques de viols et d’attouchements sexuels dans les jardins d’enfants Steiner-Waldorf

Parmi les sujets qui préoccupent ceux qui réfléchissent de manière critique à la pédagogie Steiner-Waldorf, il y a la question des risques de viols et d’attouchements sexuels dans les jardins d’enfants Steiner-Waldorf. Ces risques sont également présents dans les écoles Steiner-Waldorf jusque dans les grandes classes. Mais il me semble que les jardins d’enfants Steiner-Waldorf sont plus particulièrement exposés. Pour quelles raisons ?

Dans cet article, il n’est pas question pour moi de dire que ces événements, quand ils ont lieu, seraient plus élevés dans les établissements Steiner-Waldorf qu’ailleurs, ni que les écoles Steiner-Waldorf seraient particulièrement dangereuses sur ce plan-là. Mon propos est de réfléchir au causes de ces dérapages lorsqu’ils surviennent et que des parents sont relativement nombreux à me signaler chaque année via mon blog.

Malheureusement, ceux-ci n’ayant que rarement la volonté, le courage ou l’intelligence de porter plainte, permettant à la police et a la justice de faire leur travail, mais se contentant de mobiliser toutes leurs énergies à sortir leurs enfants des écoles où ils les avaient mis, il ne m’est absolument pas possible d’attester de la véracité des faits qui me sont rapportés, ni de bénéficier des attendus de jugements de justice qui apporteraient une lumière supplémentaire. Néanmoins, la convergence des témoignages que je reçois me permets dès aujourd’hui de dégager une certaine logique à l’oeuvre dans tout les événements qui me sont rapportés. C’est cette logique que je voudrais dessiner, afin d’aider les parents à comprendre ce qui se passe si daventure ils étaient malheureusement confrontés à de tels actes affectant leurs enfants.

À mon sens, il est possible de percevoir dans ces faits des causes récurrentes, à savoir :

– La proximité affective et corporelle que les jardinières ou jardiniers Steiner-Waldorf entretiennent volontairement avec les enfants, conformément aux instructions reçues durant leur formation ;

– Le fait que le ou la jardinière des jardins d’enfants Steiner-Waldorf travaillent très souvent dans le contexte d’une grande solitude, laissé(e) seul(e) et sans surveillance ni vigilance professionnelle externe avec les enfants toute la journée ;

– Les idées anthroposophiques étranges que les pédagogues anthroposophes forment à propos des petits enfants, ceux-ci étant conçus comme des réceptacles privilegiers de pureté et de forces spirituelles… conceptions pouvant provoqués des désirs pervers chez des personnes profondément imprégnés d’ésotérisme ;

– Le fait que les groupes d’enfants soient mélangés quels que soient leurs âges : on peut ainsi assister, selon les témoignages que j’ai reçus, à des phénomènes où les enfants qui pratiquent des attouchements ou des viols enseignent aux plus petits leurs pratiques sexuelles déviantes ;

– Le fait que les enfants s’ennuient profondément dans les jardins d’enfants Steiner-Waldorf. En effet, ils vivent dans une atmosphère où la répétition des mêmes contines, des mêmes jeux, des mêmes rituels, des mêmes histoires racontées provoque chez les petits garçons et petites filles scolarisés dans les jardins d’enfants Steiner-Waldorf une forme de violence intérieure sourde prête à exploser, de besoin qu’il se passe quelque chose venant rompre ces éternelles habitudes hypnotisantes, de désir de vivre enfin quelque chose d’intense que les sensations et les pulsions sexuelles peuvent leur offrir ;

– Le fait que lorsque des faits d’attouchements sexuels ou de viols se produisent dans les jardins d’enfants Steiner-Waldorf, ceux-ci ne sont pas exposés au grand jour et traités par la justice, mais au contraire systématiquement enterrés et maintenus dans l’ombre. Au mieux, la jardinière d’enfants qui a laissé se produire de tels événements sans réagir sera-t-elle poussée à la démission, mais sans que l’ensemble de la communauté scolaire ne soit avertie de ce qui s’est passé, bien au contraire. Or cette mise sous cloche des évènements délictueux favorise selon moi leur répétition quelques temps après, comme si un germe nocif était laissé en place faute d’avoir laissé pénétrer la lumière qui aurait pu le tuer définitivement ;

– Enfin, il y a selon moi le fait que les jardinières et jardiniers d’enfants Steiner-Waldorf sont des anthroposophes et, à ce titre, vivent dans un milieu  fermé et avec dans leurs têtes une doctrine qui les façonnent de manière à faire d’eux des séducteurs. Or la séduction n’est autre chose qu’une forme de sexualité refoulée, s’exprimant de manière diffuse et contrôlée, mais impactant toutes les relations mises en oeuvres avec d’autres êtres humains, quels que soient leurs âges. Cette sexualité diffuse et refoulée émanant des jardiniers ou jardinières d’enfants Steiner-Waldorf se répand cependant sur les enfants qui la ressentent et s’en imprègnent, alors qu’ils n’ont pas les capacités inhibitrices leur permettant de la contenir.

Les causes que j’ai pu déceler à ces événements survenant dans les jardins d’enfants Steiner-Waldorf permettent, me semble-t-il, d’en comprendre la logique récurrente. D’autres éléments sont encore susceptibles de venir enrichir cette liste. Je crois que ceux qui sont consignés dans cet article sont précieux, car l’une des principales douleurs des parents qui réalisent que de tels faits ont eu lieu sur leurs enfants est de ne pas comprendre ce qui s’est passé.

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Professeur de Philosophie
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