Quelques croyances de l’Anthroposophie et des professeurs des écoles Steiner-Waldorf

 Sur le fait que le Christ est descendu du Soleil :

Rudolf Steiner, La Science de l’Occulte, chapitre L’Evolution cosmique :

 » Les hommes qui sentaient dans leurs corps éthériques les effluves du Grand Être solaire, peuvent être appelés hommes solaires. Le grand être qui vivait en eux comme un Moi supérieur — dans l’ensemble des générations, naturellement, et non chez les individus — ce grand être est celui auquel plus tard les hommes, quand ils le connurent consciemment, donnèrent des noms divers, et qui apparaît à nos contemporains sous la figure du Christ. (…) Et avec le Christ parut sur la terre le grand Être solaire lui-même, apportant à l’homme le suprême modèle de la perfection terrestre. Sa venue fit prendre une forme nouvelle à toute la sagesse des mystères. Jadis leur mission était d’élever l’homme assez haut pour qu’il pût se transporter dans un état d’âme où il contemplait le royaume de l’Esprit-solaire en dehors de l’évolution terrestre. Désormais, la tâche des mystères fut de préparer l’homme à reconnaître, dans le Christ devenu homme, cet être originel, et, partant de ce centre de toute sagesse, d’éclairer le monde de la nature et de l’esprit. »

Sur le fait que le Bouddha se serait réincarné sur Mars :

Lire Rudolf Steiner, Le Christianisme ésotérique, Ed. EAR.

Sur le fait que Mars est une planète liquide :

« […] Songez maintenant que la consistance de Mars n’est pas aussi solide que celle de la Terre, Mars n’a pas de partie solide. Or, Messieurs, j’ai évoqué, il y a quelques temps, le fait que la Terre était autrefois également dans un état où elle n’avait pas de minéral. Le minéral solide ne s’est formé qu’ultérieurement. Des animaux géants y vivaient sans avoir encore de squelette osseux. Mars est aujourd’hui dans un état similaire. Il héberge également des animaux dont la forme est celle des animaux terrestres d’autrefois, et les êtres humains sont sur Mars comme autrefois sur Terre, sans os, comme je vous les ai décrits. C’est une chose que l’on peut savoir. Mais on ne le peut pas par les moyens de la connaissance dont disposent les sciences naturelles. Si on désire se faire une image de l’aspect actuel de Mars, il faut s’imaginer la Terre à une époque antérieure. Voyez-vous, nous avons aujourd’hui les courants aériens alizés nord-sud. Autrefois ces courants étaient plus visqueux, plus liquides. C’est le cas aujourd’hui sur Mars. Ces courants sont sur Mars plus vivants, plus liquides que nos courants aériens. » Rudolf Steiner, Création du monde et de l’homme – GA 354 – Dornach, 9 septembre 1924

Sur le fait que la Lune est faîte de corne solidifiée :

« La Lune par contre, ayant à l’extérieur une couche de liquide épais et à l’intérieur la composante gazeuse épaisse, forma à sa surface la croûte cornée coriace que nous voyons en levant les yeux sur elle. Cette croûte n’est pas comme nos minéraux, elle est comme si notre règne minéral était devenu de la corne, vitrifiée et plus dure que toute corne que nous connaissons sur Terre, mais moins dure toute fois que notre minéral, c’est une corne. C’est pourquoi la Lune est si étrange. Ses montagnes étranges sont faites de corne solidifiée. Ce sont des formes qui permettent de reconnaître en elles la substance organique qui était autrefois en lien avec la vie. » Rudolf Steiner, Création du monde et de l’homme, GA 354 –3 juillet 1924, EAR, p. 49]

Sur le fait que cosmos s’arrête à Saturne :

« … c’est pour nous le plus grand des bienfaits que les forces de Saturne ne rayonnent pas seulement vers la sphère planétaire terrestre, mais aussi en direction des espaces cosmiques, où elles sont certes bien autre chose que les petits éclats bleus insignifiants visibles de la Terre. Car c’est là que nous apparaît son aura spirituelle. Elle rayonne dans l’espace en direction de l’univers où elle perd même son caractère spatial puisqu’elle pénètre dans un monde qui n’appartient déjà plus à l’espace. De sorte qu’entre la mort et une nouvelle naissance, nous nous tournons avec reconnaissance vers Saturne, la planète la plus lointainede notre système planétaire terrestre, Uranus et Neptune qui se sont jointes à l’ensemble bien plus tard ne sont pas de véritables planètes de notre Terre — en sachant qu’elle n’éclaire pas seulement la Terre, mais aussi les lointains de l’univers, et que c’est grâce à son rayonnement spirituel que nous sommes débarrassés de la pesanteur terrestre, débarrassés des forces physiques du langage et des forces physiques de la pensée. »Rudolf Steiner, Dornach, le 26 novembre 1922 — GA 219 — Rapport de l’homme au monde des étoiles, EAR

Sur le fait que ce sont les Gnomes qui font pousser les plantes :

Lire Rudolf Steiner, Les Esprits des éléments, ou L’Homme dans ses rapports avec les animaux et les esprits des éléments, Ed. Triades.

Sur le fait que la radioactivité aurait été provoquée par la Résurrection du Christ :

LA RADIOACTIVITÉ ET L’AVENIR DE LA TERRE. Auteur : Georg Blattmann. Éditeur : Triades. 150 pages – Format poche.

Dans le dernier chapitre du livre, Le Saint Suaire de Turin, l’auteur explique que les marques dessinant le visage du Christ sur le Saint Suaire aurait été provoqué par une décharge radioactive émanant du corps de Jésus de Nazareth au moment de sa Résurrection.

Sur le fait que les Atlantes avaient des corps cartilagineux capables de s’étendre à volonté :

Lire Rudolf Steiner, La Chronique de l’Akasha, Ed. EAR, pages 27 et 28. Egalement de Rudolf Steiner, La Science de l’Occulte, chapitre sur l4volution cosmique :

« La forme humaine dans ces temps reculés différait beaucoup de ce qu’elle est aujourd’hui. Elle exprimait encore exactement les caractères psychologiques. La matière qui composait l’homme était plus subtile et moins dense que dans la suite. Ce qui est aujourd’hui solide et massif dans l’organisme, était encore tendre, flexible et malléable. Un homme spiritualisé se reconnaissait à sa structure délicate, mobile, expressive. Un autre, moins évolué, exposait des formes grossières, pesantes, gauches. Le progrès psychique contractait les membres et rapetissait la taille ; au contraire, un être psychiquement en retard et enfoncé dans la matière se manifestait par une enveloppe physique gigantesque. Pendant la croissance, le corps se développait suivant des lois qui nous apparaîtraient aujourd’hui comme fabuleuses ou purement imaginaires, et il reproduisait en lui la vie de l’âme. La perversion des instincts, des appétits et des passions donnait l’essor à la croissance matérielle qui atteignait des proportions énormes. La forme humaine présente est la forme atlantéenne contractée, condensée et durcie. Tandis qu’avant l’Atlantide l’homme reflétait exactement dans son corps son être psychique, ce sont précisément les péripéties de la période atlantéenne qui ont créé cet homme postatlantéen, dont l’enveloppe est plus ferme, et dépend beaucoup moins du niveau spirituel. »

Sur le fait que les Blonds ont une intelligence cosmique :

« L’étude approfondie des sciences et de l’Histoire, permet d’affirmer que les personnes les plus fortes musculairement sont également les plus stupides. Si les blonds aux yeux bleus venaient à disparaître, la population humaine deviendrait de plus en plus bête. En effet, les hommes ne sont pas encore en mesure de développer une forme d’intelligence indépendante de la blondeur. Les cheveux blonds confèrent effectivement l’intelligence… Plus nous assisterons à la disparition des hommes aux cheveux blonds, plus la sagesse instinctive de l’homme ira disparaissant. » Rudolf Steiner. Santé et maladie, Volume I, Neuf conférences aux ouvriers au Goetheanum, Dornach, Suisse, 1922 (GA 348). Trans. Maria St. Goar. Spring Valley, NY: Anthroposophic Press, 1981.

Sur le fait qu’une femme blanche qui lit un roman nègre peut avoir un enfant tout gris :

Lire Anthroposophie : enquête sur un pouvoir occulte, de Paul Ariès. On y trouve cette citation de Steiner remonte à 1922, elle est assez éclairante :

« Je me suis rendu dernièrement à Bâle où j’ai trouvé la liste des dernières parutions : il y avait un roman ‘nègre’ qui s’inscrit tout à fait dans la lignée d’une infiltration progressive de la civilisation africaine dans la civilisation européenne contemporaine. Partout on exécute des danses nègres, partout on sautille comme des nègres. On va même jusqu’à produire ce roman nègre. (…) Je suis convaincu que s’il sort encore un certain nombre de romans nègres et que nous en donnons à lire aux femmes enceintes, notamment dans les tout premiers temps de leur grossesse, où elles manifestent aujourd’hui parfois de telles envies – si nous leur donnons des romans nègres, il n’est absolument pas nécessaire que des nègres viennent en Europe pour qu’il y ait des mulâtres ; l’esprit de ces lectures donnera naissance en Europe à un bon nombre d’enfants tout gris, qui auront des cheveux mulâtres, des enfants qui auront l’apparence d’enfants mulâtres. » (p. 60)

Ce passage se trouve dans l’ouvrage Santé et maladie de Rudolf Steiner, Ed. EAR.

Sur le fait que ceux qui ont des tâches de rousseur étaient des imbéciles dans leur précédente incarnation :

Lire Günther Wachsmutt, disciple et collaborateur de Rudolf steiner, La Réincarnation, Ed. Triades (épuisé)

Sur le fait que les Dinosaures étaient des dragons cracheurs de feu :

Lire les Conseils de Rudolf Steiner, page 101 à 106 :

«  – Rudolf Steiner : A l’air quaternaire, vous avez la première et la deuxième faune de mammifères, et il vous suffit simplement de compléter ce qui vaut pour l’homme. (…) Vous avez les plus anciens des amphibies et des reptiles. L’homme est encore, dans sa forme extérieure, apparenté à la méduse dans sa substance ; il n’a qu’une organisation d’amphibie.

– X : Mais il y avait encore à cette époque une « respiration de feu » ?

– Rudolf Steiner : Mais ces monstres respirent aussi le feu, l’archéoptéryx par exemple.

– X : Ainsi, les animaux dont on voit aujourd’hui les ossements au musée respiraient encore le feu ?

– Rudolf Steiner : Oui (…).

Sur le fait que les Noirs pensent avec leur cerveau-arrière :

Rudolf Steiner, « Menschheits-Entwickelung und Christus-Erkenntnis », Rudolf Steiner Verlag, Dornach/Schweiz, 1981, (GA 100), Seite 245

Sur le fait que l’organe sexuel du futur sera le larynx :

Lire de Rudolf Steiner, Théosophie du Rose-Croix, Ed. EAR.

Sur le fait que tricoter développe de bonnes dents :

« Tricoter développe de bonnes dents. » Rudolf Steiner, Conseils, Réunions avec les professeurs de l’école Waldorf de Stuttgart, Editions de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf, page 195.

Sur le fait que le cerveau est comme un tas de fumier :

Rudolf Steiner, Agriculture – Fondements spirituels de la méthode Bio-dynamique, 1924. Selon lui, la masse cérébrale comme « un tas de fumier à son stade supérieur ». « À en juger d’après les processus auxquels il est soumis, le contenu de l’intestin est de même nature que le contenu du cerveau ».

Sur le fait que les Hommes et même la Terre se réincarnent :

Lire de Rudolf Steiner, Théosophie et La Science de l’Occulte, Ed. EAR.

Sur le fait que ce sont les Dieux qui ont donné à Rudolf Steiner les principes de la pédagogie Steiner-Waldorf :

« Nous réalisons en fait les intentions des Dieux. » Rudolf Steiner, Conseils, Réunions avec les professeurs de l’école Waldorf de Stuttgart, Editions de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf, page 132.

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Un commentaire pour Quelques croyances de l’Anthroposophie et des professeurs des écoles Steiner-Waldorf

  1. Pierrick dit :

    Bonjour,
    Les tenants d’autres religions prétendent souvent quand on les met face aux étrangetés de leurs textes sacrés que ceux-ci « ne sont pas à prendre littéralement », ou « qu’il faut en prendre et en laisser ». Auriez-vous s’il-vous-plaît des références indiquant que les diverses bêtises détaillées ci-dessus sont encore pensées par les anthroposophes ou enseignées dans les écoles Steiner-Waldorf ?

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