Le travestissement langagier des anthroposophes

Dans le numéro de septembre-novembre des Nouvelles de la Société Anthroposophique en France, il est possible de trouver un long article intitulé Partir du point zéro (Article paru dans Das Goetheanum, n°31-32, juillet 2015. Adaptation française : Aurélie Bourdot).

Ce dernier révèle bien des choses, en particulier une collaboration étroite entre les dirigeants des Éditions Actes Sud, mécènes de l’école du Domaine du Possible, à Arles, et l’un des membres du Comité Directeur de la Société Anthroposophique Universelle, Bodo von Plato. Ainsi, il apparaît que les réunions officiellement organisées par le mouvement de la Spiritualité Laïque étaient en fait conçues et organisées par la Société Anthroposophique et des membres de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf, tandis que les intervenants comme Edgard Morin ou Nancy Huston n’étaient qu’invités par ces derniers :

« Bodo von Plato a conçu et organisé avec Isis von Plato, Praxède Dahan et Jean-Michel Florin la série d’événements, à laquelle furent conviés des artistes et intellectuels connus, pour explorer les dimensions d’une spiritualité tournée vers le monde : Jeanne Benameur, Giorgia Fiorio, ainsi que Nancy Huston et Quentin Sirjacq ; une exposition de Guy Oberson a accompagné ces journées. »

On voit donc ici comment le public, convié officielement à ces journées par le mouvement de Spiritualité Laïque, a en réalité été dupé sur la nature des vrais organisateurs de cette manifestation : les anthroposophes.

Mais ce qui est particulièrement intéressant dans cet article, c’est l’exemple qu’il offre d’un procédé bien rodé des anthroposophes et des pédagogues Steiner-Waldorf : le déguisement par le travestissement langagier. J’ai déjà indiqué en effet, dans mon témoignage intitulé L’endoctrinement des élèves à l’Anthroposophie dans les écoles Steiner-Waldorf, comment le fait d’appeler « paroles » les récitations de mantras de Rudolf Steiner chaque matin par les élèves permettait aux parents ne pas se rendre compte de ce qui se passait avec leur progéniture. De même, dans Extraits édifiants des conseils de Rudolf Steiner, je révèle comment celui-ci a donné comme consigne à ses disciples de laisser le mot Anthroposophie de côté. Ici, c’est à une véritable séance de travail anthtoposophique en vue de la mise en place d’une supercherie sémantique de cet ordre auquel nous assistons. Observons le processus dans le détail :

L’objectif de cet entretien est donné clairement au cours de ce dialogue à plusieures voix. Comme le dit le très haut dirigeant de la Société Anthroposophique Universelle, il s’agit d’éviter de dire aux parents qui envisagent d’inscrire leurs enfants dans cette institution de pédagogie parallèle nommée Domaine du possible qu’ils placent en fait leurs enfants dans une école Steiner-Waldorf :

« Bodo von Plato : L’école ne sera pas présentée aux parents comme une école Steiner ou Waldorf (…) »

Pourquoi donc, puisque c’en est une ? Et comment ne le serait-elle pas, puisque ses deux fondateurs sont deux professeurs Steiner-Waldorf qui ont chacun plus de 30 ans d’expérience dans ces institutions ?! Encore une fois, il s’agit de tromper ceux qui s’approchent en dissimulant son vrai visage. Car les dirigeants des écoles Steiner-Waldorf savent que le nom de leurs écoles commence depuis deux ans à être de plus en plus clairement relié à l’Anthroposophie de Rudolf Steiner, cette doctrine ésotérique associée à une mouvance sectaire protéiforme. Il faut donc trouver les moyens d’éviter de se faire repérer pour pouvoir continuer d’embrigader les gens à leur insue. Mais alors, comment caractériser publiquement ce qui sous-tend la pédagogie de cette école, puisqu’il faut absolument éviter d’évoquer l’Anthroposophie ? On parlera de « spiritualité laïque », qui est justement le dada dont se réclame Jeau-Paul Capitani, le dirigeant des éditions Actes Sud. C’est d’ailleurs lui qui commence par poser ce nouveau concept. Observons la définition qu’il en donne et comment les anthroposophes  vont ensuite tenter de la reprendre à leur compte :

« Louis Defèche : Qu’est-ce qui est important dans ce thème de la spiritualité laïque, pourquoi l’avoir choisi ?

Jean-Paul Capitani : Quand on prend la responsabilité d’éduquer des enfants, on ne peut pas évacuer la problématique de la spiritualité. Dans toutes les parties du monde, on n’hérite pas seulement d’un corps, on hérite aussi de la spiritualité de ses ancêtres, de ses parents, et d’une culture. Et cela peut être un facteur de souffrance, une espèce d’hypothèque. Donc si on pose cette question de la spiritualité, ce n’est pas pour transmettre une ancienne spiritualité ni pour en produire une nouvelle pour les enfants, mais pour leur ouvrir les portes, pour qu’ils se sentent libres de comprendre la poésie, d’aider le monde, d’aimer ce qu’ils trouvent beau, dans un univers stimulant et ouvert. La spiritualité ne doit pas être un héritage, elle doit être une découverte. »

L’idée de Jean-Paul Capitani consiste à définir la spiritualité laïque comme la résultante de l’activité intellectuelle par lequel l’être humain est un producteur de sens. Cette capacité à produire des signes qui deviennent des symboles et structurent sa relation au monde est pour Jean-Paul Capitani une faculté essentielle que la modernité à selon lui eut tort d’abandonner. Mais dans sa conception des choses, ce sens produit par l’Homme ne designe pas nécessairement quelque chose de réel. C’est juste une production de l’esprit humain. Par exemple, face au spectacle de la Nature, l’homme s’imagine que des Fées ou des Gnomes sont à l’oeuvre. Mais cela ne veut pas dire qu’il existe réellement des Fées et des Gnomes. Ces inventions sont, pour la spiritualité laïque de Jean-Paul Capitani, des représentations qui aident l’Homme à vivre, mais il n’est pas pour autant nécessaire d’y croire ni surtout de constituer avec elles une nouvelle religion se perpétuant par le biais d’une tradition.

Sauf qu’il y a en fait là un gros « malentendu » entre Jean-Paul Capitani et les anthroposophes ! Car les Fées et les Gnomes, ces derniers y croient vraiment ! Et leur Anthroposophie n’est rien d’autre qu’une nouvelle tradition religieuse de plus de cent ans !

C’est d’ailleurs ce qui pose aux anthroposophes un dilemme majeur : comment faire pour masquer aux yeux de Jean-Paul Capitani (et aussi à ceux des pédagogues Steiner-Waldorf purs et durs) l’inadéquation foncière entre leur « anthroposophie » et le concept de « spiritualité laïque » !! Pas question de se passer de la mane financière que celui-ci met à disposition, ni de cracher dans la soupe, il faut continuer à sourire et à avoir l’air d’avoir l’esprit ouvert. Toutefois, il faut aussi veiller, en interne, à ce que les pédagogues Steiner-Waldorf anthroposophes acceptent de s’associer avec une conception qui n’est pas la leur. Comment faire ? Essayer de mettre en place un tour de passe-passe intellectuel selon lequel spiritualité laïque et Anthroposophie seraient parfaitement compatibles, voire identiques, avec toute l’autorité de Bodo von Plato et de la Société Anthroposophique Universelle !

La suite du texte révèle l’habileté des anthroposophes pour tenter de masquer cette contradiction. Tout d’abord, c’est Henri Dahan qui reprend la parole et fait glisser le concept de « spiritualité laïque » vers celui de « spiritualité humaine » :

« Henri Dahan : C‘est ce qui nous fait passer de l’idée de spiritualité « laïque » à une spiritualité « humaine ». »

Jusque là, pourquoi pas, puisque l’idée d’une « spiritualité humaine » reprend à son compte le concept selon lequel l’Homme est producteur de sens. Mais il faut quand même parvenir, pour les anthroposophes, à ne pas en rester là. C’est Bodo von Plato, qui va le premier tenter ce rapprochement fallacieux et impossible :

« Louis Defeche : Comment liez-vous anthroposophie et spiritualité humaine ?

Bodo von Plato : Pour moi, c’est absolument la même chose, nommée différemment. »

Donc, si on le suit : spiritualité laïque = spiritualité humaine= anthroposophie. Mais comment justifier de cette pirouette sémantique ? (Jean-Paul Capitani et certains anthroposophes ne sont pas complètement idiots et vont bien s’apercevoir de la malhonnêteté intellectuelle de ce raccourci). En bons soldats, les anthroposophes vont ici s’échiner à donner un sens à cette équation instituée arbitrairement par Bodo von Plato. Tout d’abord, c’est Praxède Dahan qui tente le coup :

« Pour moi, c’est justement la démarche de ces week-ends et le projet de l’école que de pouvoir réunir quelque chose qu’on a dissocié et qui fait que l’anthroposophie reste à l’écart. Là, on se replace en tant qu’être humain. Tout simplement. »

La pauvre n’est pas à proprement parler une tête pensante et elle n’a en fait aucun contenu intellectuel à proposer qui permettrait de relier spiritualité humaine et anthroposophie, mais elle assure que ce lien est précisément ce qu’elle vit concrètement avec la fondation de cette école. Bien tenté, mais il en faudrait plus pour convaincre quelqu’un comme Jean-Paul Capitani. Aussi, c’est Jean-Michel Florin, le Président du Mouvement d’Agriculture Biodynamique, qui va prendre le relais :

« Jean-Michel Florin : Si on prend l’anthroposophie comme un chemin, une ouverture proposée à chacun, à des plans de la réalité les plus vastes possibles, qu’on est en chemin et qu’on s’ouvre toujours plus, qu’on garde sa capacité de s’étonner, dans la rencontre avec les autres, avec d’autres courants de pensée, et qu’on peut s’échanger, dans ce cas anthroposophie veut dire spiritualité humaine. Pour moi, spiritualité humaine veut dire spiritualité du futur. »

Cela en fait des si ! Mais c’est déjà mieux ! Spiritualité laïque = spiritualité humaine = ouverture d’esprit = spiritualité du future !

(Encore un petit effort Jean-Michel Florin, et bientôt spiritualité du future = steak-frites !)

Et spiritualité du future = anthroposophie ? C’est là que, malgré tous les efforts de ces hauts anthroposophes reunis pour l’occasion, ça continue à coincer. En effet, Jean-Paul Capitani semble avoir vaguement conscience qu’on a essayé de l’amener loin de son point de départ, et  réaffirme son point de vue selon laquelle la spiritualité est une invention pure et simple de l’esprit humain, une élucubration bénéfique, mais dont la réalité est plus que douteuse :

« Quelquefois on se dit, par exemple : l’idée du Saint-Esprit, c’est génial, je trouve cela vraiment stimulant. C’est la trouvaille humaine. L’être humain a trouvé des tas de choses d’une subtilité insensée. Mais ce qu’il faut éviter c’est la soumission, le renoncement à son propre chemin au profit de quelque chose que l’on reçoit de l’extérieur. »

Rien à faire ! Jean-Paul Capitani ne s’est pas complément laissé embobiner par le travestissement langagier que voulait lui faire avaler les anthroposophes ! Et s’il finit par comprendre que l’Anthroposophie est précisément une tradition qui fait renoncer les êtres non seulement à suivre leurs propres chemins, mais de surcroît à penser et à être eux-mêmes, tout est fichu ! Alors c’est Henri Dahan qui tente le tout pour le tout, avec un ultime mais remarquable glissement sémantique :

« Il y a peut-être une chose qui nous différencie et qui va nous faire encore travailler. Tu parles de trouvailles, d’inventions humaines. Dieu serait une invention humaine. Moi j’en suis au point où je dis que Dieu est une découverte humaine. Je mets encore un point d’interrogation entre la notion d’inventeur et la notion de découvreur. Je pense que l’être humain est un découvreur. Et quand il reconnaît qu’il est un découvreur, alors il a l’humilité de se dire : Ah, formidable, quelque chose m’est donné et je ne sais pas dire si je l’ai créé ou si je l’ai reçu. Cela pour moi, c’est un point d’interrogation. »

Henri Dahan est ici extrêmement futé ! Il joue sur la proximité sémantique entre « inventeur » et « découvreur ». En effet, dans le langage courant, on confond souvent ces deux termes, puisqu’un inventeur est également le découvreur d’une nouvelle invention. C’est donc en jouant sur cette confusion du langage courant que Henri Dahan tente de faire admettre à Jean-Paul Capitani que l’homme est un découvreur et non un inventeur de sens. Sauf que cela change tout ! Car ce n’est pas du tout la même chose de dire que l’Homme a inventé Dieu ou le Saint Esprit, que de dire qu’il les a découvert !

Or, pour les anthroposophes, Dieu, le Saint-Esprit, les Fées et les Gnomes, tout comme l’Atlantide, sont bels et bien réels ! Dire qu’ils seraient de pures inventions de l’esprit humain est pour eux une totale hérésie ! On voit donc que rien ne justifie le passage de la spiritualité laïque vers l’Anthroposophie, que voulait pourtant de toutes ses forces Bodo von Plato, sinon des artifices sophistiques. Et Jean-Paul Capitani ne se laisse pas conter par cette dernière tentative de Henri Dahan :

« Jean-Paul Capitani : On clôt sur un objet de controverse. »

Mais qu’à cela ne tienne, car s’il reste en relation avec les anthroposophes, ceux-ci finiront bien par parvenir à lui retourner l’esprit. Quand Henri Dahan déclare qu’il s’agit d’un sujet « qui va nous faire encore beaucoup travailler », je crois qu’il veut surtout dire que Jean-Paul Capitani devra encore être longtemps « travaillé au corps » pour qu’il finisse par adhérer pleinement à la doctrine anthroposophique. Car tant qu’il ne le fait pas, il ne sera pas complément en leur pouvoir. Et si les arguties sophistiquées des meilleurs casuistes de l’Anthroposophie n’y parviennent pas, ce retournement pourra tout-à-fait se faire par des stratagèmes émotionnels et moreaux plutôt qu’intellectuels.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, on n’en est pas là. Au grand damme des anthroposophes, il existe encore dans l’esprit de Jean-Paul Capitani une bonne dose de réserve vis-à-vis de l’Anthroposophie. Mais alors, qu’est-ce qui fait donc tenir cette alliance contre-nature entre ce dirigeant d’Actes Sud et les Pontes de l’Anthroposophie ? Tout simplement sa femme, comme le révèle également l’article. En effet, depuis le suicide de son fils, celle-ci à décidé de mettre la spiritualité au centre de sa vie :

« Françoise Nyssen : (…) Je viens d’une famille où régnait l’inverse de la spiritualité, très anti-catholique, franc- maçonne, avec des grands-parents très investis là-dedans, dans une Belgique qui luttait contre l’université catholique… J’ai toujours été dans une espèce de rationalisme et il a fallu un choc, un drame pour que tout d’un coup le voile se déchire et que la spiritualité parvienne au centre de ma vie. »

On sent bien, à la lire, que son attachement à la spiritualité (et à l’Anthroposophie) est plus d’ordre émotionnel qu’intellectuel. La douleur qui la dévaste est sensible dans presque chaque phrase de son intervention. Cela se voit notamment dans le fait que le drame qui l’a frappé à travers ce qui est arrivé à son fils est en même temps vécu pour elle comme une occasion de coupure personnelle et radicale avec sa famille et son passé. Tout est donc à la fois très douloureux et très confus. On comprends ainsi qu’elle ait besoin de se raccrocher à quelque chose : la spiritualité, qui lui permet sans doute de croire que son fils n’est pas vraiment mort, qu’il est « encore là », et le projet de création de son école.

D’ailleurs, nous voyons dans ses déclarations comment elle semble en proie au besoin lancinant de se raccrocher à toutes manifestations extérieures susceptibles de lui faire oublier un moment son chagrin, comme ces sourires que les anthroposophes lui ont adressé tout au long de ces journées :

« Françoise Nyssen : Je dirais que ces week- ends sur la spiritualité ont été fondamentaux à travers la rencontre avec les gens, les moments où on est ensemble, où on se touche juste par un sourire. Il n’y a pas que le moment de la réception d’une parole – qui a été magnifique – mais aussi toutes ces petites choses qu’on a réussi à partager. »

Si les sourires des anthroposophes font du bien à Françoise Nyssen, tant mieux pour elle, car ces derniers peuvent lui en donner sans compter. En effet, tant que la vache-à-lait accepte de se faire traire, pourquoi ne pas lui offrir ce qui ne coûte rien !

***

Cet article est intéressant en ce qu’il révèle la nature des liens entre les dirigeants d’Actes Sud et la Société Anthroposophique. Ceux-ci apparaissent à la fois très étroits du point de vue émotionnel, mais très fragiles du point de vue intellectuel. Ceci étant, quand on s’est engagé aussi loin pour la cause anthroposophique, même sur un malentendu, et qu’on a été jusqu’à financer la création d’une école Steiner-Waldorf, qu’on a compromis tout son carnet d’adresses journalistiques, il est peu probable qu’on ait la capacité de faire machine arrière un jour. L’être humain revient si peu volontiers sur ses erreurs.

On voit aussi concretement à travers la lecture de cet article par quels moyens les anthroposophes peuvent s’associer à n’importe quel courant spiritualiste pour devenir amis avec eux, puis peu à peu faire ainsi grossir leurs rangs, puis devenir l’axe central de la nébuleuse du New-Age. En effet, seuls les anthroposophes ont cette capacité de s’affranchir du cadre des mots et des représentations pour donner l’impression qu’ils comprennent ou qu’ils épousent les thèses de l’autre, alors qu’en réalité il n’en est rien. Bien sûr, cette faculté n’est pas uniformément répandue chez les anthroposophes : seuls les dirigeants la possède. Car pour l’utiliser, il est nécessaire de ne plus vraiment croire, au fond de soi, à la doctrine et à la cosmologie anthroposophique. (C’est au pouvoir seul qu’on croit alors). Il faut même regarder avec mépris les anthroposophes ordinaires et leur foi simpliste, comme Bodo von Plato, qui me déclarait un jour : « J’en ai marre de tous ces zinzins ! ».

Cet article est enfin très intéressant en ce qu’il montre, à travers une situation précise, toutes les étapes par lesquelles les anthroposophes tentent de retourner l’esprit de quelqu’un. En effet, vouloir faire passer Jean-Paul Capitani de la spiritualité laïque à l’Anthroposophie, c’était tenter de le faire adhérer au contraire de ce qu’il pense. Pour y parvenir, nous voyons comment les anthroposophes pratiquent une sorte de sport de glisse intellectuel qui leur permet de passer d’un mot à un autre en travestissant chaque fois quelque peu son contenu. Cette fois-ci, le succès n’est pas au rendez-vous, car Jean-Paul Capitani a les moyens de se défendre intellectuelement (pour le moment). Mais imaginons la même situation avec les mêmes personnes et de simples parents d’élèves voulant retirer leur enfant d’une école Steiner-Waldorf, ou menaçant de porter plainte pour des faits dont ils auraient eu connaissance. Ont-ils les moyens de résister à une telle capacité d’embrouiller les esprits, surtout quand l’entretien se prolonge des heures durant ? Rien n’est moins sûr. À moins d’être quelque peu avertis, ce que mon article avait pour ambition de faire.

Lire l’article complet :

Http://www.anthroposophie.fr/wp-content/uploads/2015/12/Nouvelles-2015.09.pdf

 

Le lien ci-dessus n’est plus valable, car les anthroposophes se sont empressé de le défaire aussitôt mon article paru. Cependant l’intégralité de l’article est encore accessible via le site Waldorf Critics un France, qui en a gardé la copie : lien.

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Professeur de Philosophie
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