Les Loups de l’Anthroposophie (témoignage)

Merci Grégoire pour votre travail, de continuer à témoigner de la dangerosité de l’anthroposophie et des anthroposophes.

J’ai moi même étudié dans une école nationale supérieure durant 4 ans, qui s’est révélée infestée d’anthroposophes qui agissaient de manière cachée et subtile mais efficace sur les élèves. Pour moi il y a un avant et un après cette école. Un avant clair, où j’avançais, je pouvais analyser mes expériences, m’orienter grâce à mon libre-arbitre, et ressentir, me laisser toucher par la vie au fil des évènements, des expériences, des rencontres, tenir un discours personnel, emmètre des idées… Un après brouillé, brumeux, étouffant, vide de sens, aliénant, où je me sentais prisonnière et sans possibilité de recouvrer mon libre-arbitre, ne pouvant plus réellement reprendre la responsabilité pleine et entière de ma propre vie, avec le sentiment d’avoir été zombifiée. Ce sentiment traumatique m’a fait devenir de plus en plus opaque à la vie, ressentant de moins en moins les choses mais devenant de plus en plus « émotive », emportant ainsi ma personnalité et mon pouvoir de défense. Le dégoût ressenti lors de la prise de conscience de cette agression est tel qu’on a vertige et nausée continuellement.


Je suis entièrement d’accord avec votre amie concernant l’inauguration du « domaine des possibles »… J’y retrouve là tous les ingrédients vomitifs de manipulation des sentiments que j’ai connus pendant mes études. Ces adultes qui dégoulinent de (beaucoup trop) longs discours, laissant à peine la place aux enfants, et qui simulent la bonhomie de façon répugnante quand on est averti des dessous de cette supercherie. J’ai eu à faire à un enseignant directement en lien avec l’anthroposophie et la maison d’édition de Mme Nyssen et Mr Capitani. J’y ai ressenti le malaise, d’abord sans comprendre, puis de plus en plus lucide et de plus en plus écoeurée.

Pauvre enfants. Pauvres enfants dont on voit le regard se perdre dans le vide à mesure qu’ils grandissent. Car en effet, passé l’âge où les mises en scènes amusent et font jouer, vient celui où on se rend compte qu’on est prisonnier de ce système immonde, où des adultes, des encadrants, etc., pompent littéralement la vie et l’authenticité des nouveaux, des jeunes, comme des sangsues. Car en effet ils ont développé au travers de l’anthroposophie une telle égocentricité qu’il leur faut toujours plus de chair fraîche, d’énergie nouvelle pour se nourrir.


Il arriveraient à nous dégoutter de tout y compris musique et danse, si nous n’avions pas déjoué leur manège infernal, et discerné ce qui relève du véritable art de ce qui relève d’une sinistre mise en scène machiavélique faisant intervenir des enfants mais sans substance, sans fond.


Chacune des personnes que l’on rencontre dans ce milieu dégage autour d’elle une nébuleuse informe et floue, toxique, qui se ressent dans les gestes comme dans les paroles. D’abord on est séduit, ou plutôt happé et intrigué, puis on est intoxiqué, et on ne comprend pas comment ni pourquoi cela a pu se produire.


C’est en effet affligeant de se dire que cette initiative du « domaine des possibles » passe pour une belle « initiative pédagogique ». Encore une fois : pauvres enfants. Pauvre « culture »… Quand on sait réellement ce que sont les rouages de l’anthroposophie et quels dégâts ils impliquent chez l’individu, on se dit que les dictateurs qui œuvrent à visage découvert sont une mine d’honnêteté et un bol d’oxygène à côté des loups cachés et pervers de l’anthroposophie.

                                                  L.

A propos gperra

Professeur de Philosophie
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